Les rues sont calmes à cette heure-ci, il n'y a que moi et mes shamshu et inanna qui les parcouraient rues si tôt alors que la brume matinale rampe encore contre la terre battue de certaines rues. Je file donc à l'orphelinat improvisé derrière le bordel, les enfants dorment encore... Le boulanger est en train d'amener le pain pour les repas du jour comme nous en avions convenu depuis ma prise de ce quartier. L'odeur flotte dans la maison qui, bien que peu extravagante ,était tout même confortable pour ce genre d'endroit. J'avais beaucoup investit pour cela, en or et en sang. Les premiers enfants descendent les marches et commencent à venir ripailler autour de l'immense table de bois qui trône dans la grande salle de cette partie du bâtiment. La plupart son des abandonnées ou des enfants des filles du bordel... Les clients qui refusent l'enfant, se voient demandés, avec plus ou moins d'insistance, l'or nécessaire à leurs entretiens et celui des locaux.
"C'est Chono-Uulan"S'exclame un petit brun en approchant, il aura bientôt treize ans.
"Chono-Uulan!" Reprennent en échos les autres en finissant de me remarquer, adossé au mur près de la porte.
Je viens m'asseoir à table avec eux. Et ébouriffe quelques têtes avec affection.
"Alors, vous vous souvenez de vos missions ?" Je demandais avec un sourire en coin.
"Surveiller les Oeil-qui-voit-tout!" S'exclame une petite fille.
"Bien, ensuite? Des idées?" Je les encourage.
"Voir où vont les prêtres qui viennent ici!"
"Mendier aux gardes quand ils approchent !"
Je les félicite tous alors qu'ils partent joyeusement dans les rues. Participant à un grand plan à leurs petites échelles.
Je continue ma tournée pour aller voir le marchand qui fait sortir la contrebande de nos cachettes, logiquement, il est toujours au même endroit, mais il avait l'air tendu, avec mon compagnon Cul-de-Palourde on va donc le voir pour s'assurer qu'il va bien.
"Agnar, alors, quoi de beaux dans tes coffres ?" Je demande en lui serrant la main de manière plus enthousiaste que voulu. il semble devenir encore plus anxieux. Cul-de-Palourde lui jette un coup d'oeil dans le chariot du contrebandier.
"Pas fort, les impôts des prêtres,tu sais ce que c'est." Réponds nerveusement Agnar.
"Agnar, c'est pas des fourrures du nord que je vois là?" Je lui demande alors que mon compagnons dévoile plus de marchandises que le contrebandier aurait voulu que je vois.
"Non, c'est... De la chèvre." Réponds anxieusement le marchand.
"Grosse chèvre alors Agnar... Tu sais comment ca marche ?" Je lui répondais alors que Cul-de-Palourde se place derrière lui.
"Non attends, je je je recommencerais pas. J'ai été stupide, écoute, tient, en signe de bonne foi pour toi..." Dit précipitamment Agnar en me tendant une bourse.
"Qu'est-ce que tu fait Agnar, pas de ca avec moi." Je réponds.
Le marchand semble sur le point de se mettre à genoux. Ma réputation fait bien son travail.
"Donne ca, le boss touche pas l'argent comme ça." Réplique Cul-de-Palourde.
Le marchand lui confie l'or alors qu'il quitte en tremblant le quartier.
"Repasse-nous voir Agnar!" Je m'exclame alors qu'il part.
Mon compagnon file à son tour, cet argent sera investi avec sagesse plus tard.
Pour ma part je me rends à la cour intérieure où les membres de la meute que je forme s'entraîne. Le vieux Aldhiyb venu des tribus nomades continuait de former les jeunes après toutes ces années. J'y est passé quelques heures, faisant mordre la poussières aux plus téméraires, leurs montrant les choses à arranger s'ils voumlaient devenir plu fort et rapide. Le vieux maître de la cour avec sa barbe natté et ses traits burinés souriait.
C'est à la tombée du jours que je me rendais au dernier endroit que je devais visiter pour cette journée. Alors que les rues se vident, que les animaux glisse dans les ombres à notre approche avec Cul-de-Palourde et Grand-Rouge, une taverne se dessine à au fond de la rue que nous empruntons. Une petite silhouette nous suit, encadrée par nos trois grandes statures.
Je passe le pas de la porte de l'établissement. Les voix se taisent immédiatement, je prends une chaise qu'un des soiffard libère immédiatement avec angoisse. Je prends la main de la petite silhouette nous ayant accompagné et gardant son visage d'enfant sous une grande capuche, elle tend la main vers deux hommes accoudé au comptoir.
"Tu as été très courageuse. Rentre chez toi." Je lui dis.
Elle part, escortée par Cul-de-Palourde, ne laissant que le gigantesque Grand-rouge avec moi.
"Vous savez comment ca ce passe." Je déclare à l'assemblée. Il s'en suit une avalanche de chaises grinçante et de pas précipité poru sortir de l'endroit, ne laissant que les deux hommes dans la quarantaine et en vêtement de marchand des hauts quartiers. Ils dégainent chacun une petite lame courbée. Une chaise s'envole vers eux, et avant qu'il ne s'en rendent compte ,c'est buveur de lait de chèvres son plaqué au comptoir, l'un hurlant sa main tranché et l'autre sa main planté au bois du comptoir avec sa propre lame.
"Vous êtes fous ! Mon fils est un oeil-qui-voit-tout! Il va vous écorcher vif, laissez nous partir et j'oublierais votre affront paysan!" Hurle celui cloué au comptoir.
Je saisis la tête du personnage dans ma grande main et l'abat sous le regard horrifié de son collègue sur le comptoir.
"Tu sais pourquoi tu vas mourir?" Je demande.
"Tu veux venger cette pouilleuse gamine!" Crache-t-il.
"Tu sais donc pourquoi tu meurs." Je réponds en dégainant mon glaive.
"Non attends! Je ferais ce que tu..." Supplie l'homme.
Hélas, la lame a tranché sa gorge et ses paroles avant. Le deuxième se voit abattre le crâne contre le comptoir jusqu'à ce que ses cris cessent.
Je me tourne vers le tavernier blanc comme un linge.
"Si j'avais su, je ... Je n'aurais pas..." Il s'interrompt quand je le fixe de mes yeux noir. "Je vais les expédier dans le Shurug souterrain, pardon.
Moi et mon acolyte, quittons alors les lieux. Dans le silence total. Les lois d'ici, ne dépendent que de moi. Et les monstres ,doivent être chassés et tués. Quelles sont alors les pires monstres que les prêtres et leurs laquais puants.


La lumière du soleil tape sur les draps de soie à travers les fenêtres de la demeure luxueuse de cette famille. Je glisse hors des bras fins et sombre de la fille du propriétaire, posé sur mon torse et ses cicatrices visible par dessus mes muscles. Je me tiens debout dans la chambre, observant mon reflet dans l'eau d'une bassine dans laquelle je me rafraîchis. Ma barbe est noire comme mes cheveux, bien fournis... Je devrais penser à la tailler quand je le pourrais. Mes yeux sombres viennent se poser sur les courbes généreuses de la jeune femme arallus qui m'a offert l'hospitalité. Voilà une tradition que j'affectionne beaucoup. Je fais jouer mes muscles, affûté par des années entière de pratique avec maître Aldhiyb. J'enfilais ma tunique brune et mon pantalon pour filer avant l'arrivée du père sous peu... Je repasserais peut-être.

Je me tiens auprès de maître Aldhiyb. Les jeunes du quartier s'exercent au maniement des armes en bois sous le regard aguerris du vieil homme tunguz. Je me souviens quand j'étais à leurs places.
C'était il y a plus de vingt ans. Un client avait levé la main sur l'une des filles du bordel, j'avais voulu défendre l'une de mes mères d'adoption. Le type m'avait cogné et expédié dans la rue, c'était un gros bras du quartier auquel personne n'osait se frotter. C'est là, allongé dans la boue et le nez en sang, que Aldhiyb est apparu, il a stoppé la main de mon agresseur avec aisance et mit une raclé aux deux autres larbins. J'étais impressionné. Après cela, je l'ai suivi, pendant des jours, je l'ai supplié de m'enseigner. Il a fini par accepter quand hors de moi à cet âge, je lui ai dit: "Pourquoi m'avoir aidé ? Je ne veux pas d'un sauveur, je veux protéger mes mamans!"
J'ignorais encore que Aldhiyb était un paria pour son propre peuple, qu'il était venu ici pour finir sa vie sans faire de bruit. Son plan n'avait pas autant marché que prévu.

J'ai cessé d'observer les jeunes, je me tiens sur le toit d'une maison, partageant une outre de vin avec Cul-de-Palourde et Grand-rouge. En bas dans la rue, des gosses faisaient les guetteurs pour certains gars de la meute. Mes souvenirs divaguent à nouveau.
Je me revois à nouveau, arpentant les rues pour les gars du gang précédent le nôtre. Avec mes deux compagnons, on jetait des œufs aux oeil-qui-voit-tout pour les amener ailleurs que dans les zones de trafics. Je ne compte même plus le nombre de raclées prise à chaque fois. Mais ont ne s'est jamais abandonnée même dans l'adversité.
J'ai été me rendre sur les quais plus tard, au crépuscule. Je termine l'outre de vin entamé plus tôt, et me met à saisir mon sexe pour pisser dans l'étendue gigantesque d'eau... Cadeau pour toi, enfoiré... Mes souvenirs m'amènent à de plus sombres moments passés.
La fille de Samira, Sara, et moi avions le même âge. Nous avions 13 ou 14 ans à ce moment-là. Des années qu'on faisait les quatre cents coups avec cul-de-palourde et grand-rouge, à suer et saigner lors des entraînements de maître Aldhiyb. Nous en étions venu à nous dire, que lors de la nuit voilée, c'est ensemble que nous la passerions... Enfin. Cela ne sait pas passé comme prévu. Quelques semaines avant la cérémonie, les prêtres sont venus prendre Sara au bordel. Visiblement sara avait vexé un fils de prêtre trop entreprenant et celui ci avait usé de l'influence de son père pour faire arrêter la jeune fille par les oeil-qui-voit-tout. Nous avons courus, avec Cul-de-Palourde et grand-rouge, guidé par les petits et les mendiants indiquant un lieu où une exécution allait avoir lieu... Mais à force de bousculade, nous arrivions à l'estrade servant à l’exécution, je vis la dernière fois la vie dans les yeux de mon amie, alors que le poignard du prêtre fondait sur son coeur. Elle m'adressait un dernier sourire. J'ai hurlé et me suis lancé vers le prêtre, ne voulant que sa mort, il me fit cette estafilade sur le nez que je porte encore aujourd'hui. Des gardes nous ont vite maîtrisés. Mais Aldhiyb est arrivé. Il s'est offert à la punition avant nous, implorant la clémence pour nos âmes d'enfant.
Nous avons dû assister, à la souffrance de notre maître plus celle de la perte de Sara, alors qu'Aldhiyb était fouetté immédiatement devant la foule et nous. Il n'avait pas hésité, et avait offert son dos et de la souffrance pour nous.
Je sors de ses sombres souvenirs, marchant le long des eaux... Mais les souvenirs reviennent,aussi régulier que le rythme des vagues de l'océan.
Nous avions soigné Aldhiyb, affaiblis par l'âge et le fouet, il ne pouvait plus protéger les gens comme auparavant. Durant les trois années qui suivirent le quartier devint une zone de la loi du plus fort. Enfermé au bordel et à la cour d'Aldhiyb, moi et mes amis nous entraînions. D'autre s'ajoutèrent au fil du temps et des personnes que nous aidions des brutes et des fourbes. Quand notre maître nous jugeaient près. Après avoir passé la nuit voilée avec tristesse et reçu mon nom d'Aldhiyb en personne... Nous nous sommes lancé dans trois ans d'un conflit souterrain avec les bandits des bas quartiers et du Shurug souterrain. J'étais Chono-Uulan, le loup rouge ressortis couvert du sang des meurtriers et violeurs du Shurug souterrain.
Je quitte mes souvenirs, le temps de voir l'avenue principale de la ville, menant à l'immense temple de prêtre roi... Mes songes l'imaginant déjà en flamme. Je reviens en arrière, alors que nous avions fêter notre victoire sur les bandits et les hérétiques du quartier et du Shurug souterrain. Je me retrouvais soudain celui à qui tout le monde demandait conseil, celui qu'on implorait pour de l'aide. Je compris,que les gens avaient besoin d'un chef, alors je pris les rênes. Les filles de bordels et les enfants furent mieux traité, le commerce souterrain repris de plus belle à la barbe des prêtres. Les années qui suivirent, je n'avais jamais oublié ma soif de vengeance, elle est toujours là et chaque nouvelle recrue formée à manier une arme avec Aldhiyb, chaque armure détournée, arme récupérée, pièce volée me rapproche du jours où je pourrais enfin mettre ce temple à feu et à sang.
Les dernières années avaient été des plus agités, entre les combats et les voles pour récupérer du matériel et l'arrivé de cette fille. Cette Asma n'avait pas eu de cesse depuis une année de vouloir se battre contre moi à chaque occasion! Mais chaque fois, une patrouille de garde, des prêtres ou des élément naturel comme des orages violents nous avaient empêché de conclure ce duel une bonne fois pour toute. J'ignore ce que me veut cette fille du clan du soleil, mais je dois régler cela vite pour atteindre mes plans.
Je reviens au présent pour voir dans la grande rue que la dite demoiselle se trouve au loin. Sang et cendre ! Je m'éclipse prestement...
le Renard Bleu, j'ai 26 hivers!
Personnage sur l'avatar : Garret Hawke
Comment avez-vous découvert le forum ? Par Akkhi!
Un petit mot doux ? Hydromel!

Heya, bienvenue petir renard

Hâte de te rencontrer en RP, le chef des bamdits et min roi des gueux auront moult choses a se dire...ou a se faire

Bienvenue par ici o/
Très craquant dites donc !
Heureusement que les prêtres ne sont pas tous ainsi ahah
A bientôt en jeu ^^

Eheh je me suis connectée sur le compte d'Akkhi rien que pour toi ! Bienvenue chez nous ! o/
Contente de te voir ici ! J'espère qu'on pourra se faire des jolis liens.

Courage pour ta fiche !

Welcome us <3

Bonjour et bienvenue sur Kur-Kigal, content de voir qu'Akkhi a fait sauter le pas à quelqu'un ! Ne sachant pas si ta fiche est finie ou pas, je peux tout de même t'apporter quelques commentaires sur les plus grandes lignes en attendant ta confirmation, car plusieurs choses ne vont pas :

- Ton pseudo : Krasnyyvolk ne s'inscrit pas dans la ligné des noms du forum, de même que le terme "ses volk". Tous simplement car le forum est d'inspi orientale et ton pseudo ressemble à un mélange de russe et d'allemand : ce sont des sonorités inconnues des peuples du jeu, aussi je te demanderais d'en changer. De plus, les gens ont tendance, hormis les Tunguzs, à avoir des noms courts avec beaucoup de voyelles. Il y a des exemples de pseudos sur ce topic récapitulatif.

- Ton ethnie ou ton avatar : Les Arallus sont sombres de peau, allant du teint halé au noir. Des exemples de personnages Arallus sont Celil et Innam. Ton personnage étant pâle de complexion, ça ne colle pas non plus. Il faudrait modifier soit ton nom, soit ton ethnie.

Enfin, il y a beaucoup de fautes de conjugaison et quelques unes de grammaire qui, en bon grammarnazi, me sortent un peu de la lecture. Une bonne relecture devrait suffire !

Voili voiloo, bienvenue encore et bonne continuation de fiche ! =D

Globalement, une relecture s'impose encore une fois car il y a beaucoup de fautes d'étourderies, mais rien de grave. Je t'en cite quelques unes au début de ton caractère, par exemple :

- [...] il n'y a que moi et mes shamshu et inanna pour les parcouraient si tôt (pour les parcourir)
- Le boulanger est e ntrain d'amener le pain (en train)
- Je continue ma tourné (ma tournée)
J'ai également lu un "aussi réguleir" dans ton histoire, ainsi qu'un " chaque nouvelle recrue formée à manié une arme" (à manier).

Ça coupe un peu dans la lecture et je pense que ça peut facilement être corrigé, aussi relis-toi bien.

Un second point qui me gêne, c'est que - peut-être est-ce juste moi - je n'ai rien compris au caractère de ton personnage : je n'ai pas trouvé de détail sur son caractère dans la narration de cette scène. Peut-être pourrais-tu m'expliquer, afin que je ne te fasse pas modifier pour rien ?

Le physique est un peu court, mais c'est clair.

Un détail de ton histoire également, au début tu parles d'un vieux tunguz à Shurug : les Tunguzs ne vivent pas à Shurug, ils y passent mais n'y demeurent pas car ils n'apprécient pas la culture Kigallu. Après il peut y avoir quelques exceptions mais c'est très rares : ce sont en général des bannis de leurs tribus. Autrement le reste me convient.

Je suis tatillon, mais ta validation n'est pas très loin. Ce ne sont que des petits détails, je pense, à corriger ! =)

Re!
J'ai corrigé les fautes, ajouté une ligne de texte pour précisé le pourquoi du maître d'arme.
Pour le caractère, le premier paragraphe devait montré la bienveillance pour les plus faible de Chono-Uulan.
Le deuxième montrer son caractère insolent et menaçant das les commerces du groupes.
Le troisième montrer la violence dont il peut faire usage en cas de de présence de meurtrier et de violeur dans son champs de vision.
Je devrais peut être retapé ca cela dit si ce n'est pas claire.

Merci pour tes corrections rapide, je peux donc te valider à présent. Pour ce qui est de ton caractère je vais également le valider après ton explication. Je ne suis pas fan de ce mode de narration pour les descriptions, mais c'est un choix personnel. En outre, j'ai la comprenette parfois un peu spéciale, donc je vais valider même si ça me semble encore un peu nébuleux.