Etoile-du-Matin la bien-nommée est une personnalité bienveillante et lumineuse. Elle a le sourire facile, le coeur sur la main et l'envie d'aider le monde entier si elle le peut. Encore un peu un pied dans l'enfance, un pied dans l'âge adulte, elle est parfois naïve ou trop entêtée dans ses idées mais elle a cette envie de bien faire, d'aider et de soutenir. Elle aime son travail de prêtresse, le prenant très à coeur car elle est profondément pieuse et superstitieuse. Derketo est sa déesse tutélaire mais elle fait des offrandes à tous les temples avec abnégation et application et ne néglige aucune figure du panthéon, prenant le temps d'honorer toutes les divinités. Elle partage ses soirées et nuits entre le soutien aux Souillés et malades, privilégiant les premiers à cause de sa constitution fragile mais ne dédaigne jamais un appel à l'aide. Elle donne de son temps pour écouter et accompagner dans la prière ceux qui en ont besoin.

Appliquée à la tâche, sérieuse et attentive, c'est une jeune fille parfois étrange, souvent un peu dans son monde. Cultivée et intègre, elle répugne à la violence, n'aimant pas les disputes et considérant que beaucoup de choses pourraient être résolues si les gens se parlaient simplement. Volontiers médiatrice des conflits, elle y voit une extension de son rôle de prêtresse, qu'elle a profondément à coeur. Sa foi en Derketo est brûlante et profonde et elle n'en a jamais voulu à la Déesse de ne pas l'avoir choisie comme Haute en bouleversant les plans des Ephores qui mirent finalement Murmure-à-l'Océan à la place que devait occuper Etoile-du-Matin depuis qu'elle avait été épargnée par la Souillure en étant une survivante d'Irsmun. Au contraire, Lilu a un profond respect pour la Haute-Prêtresse, qu'elle vénère en temps qu'Oracle et Hundra.

Lilu aime les choses simples, les jolies choses et avoir l'impression d'être utile aux autres. Les Souillés de la capitale aiment souvent cette toute jeune femme qui s'occupe tant d'eux, les écoute et les rassure. Particulièrement renseignée sur la Souillure, Lilu étudie cette étrange mutation avec un mélange de fascination et de vénération, considérant les Souillés comme des êtres accédant à un stade supérieur d'évolution suivant la volonté secrète de Derketo. Elle-même fut sans cesse épargnée par cette étrange affliction et elle estime que Derketo ne la juge simplement pas digne d'elle, aussi redouble-t-elle de travail.

Loin d'être timide, Etoile-du-Matin est au contraire quelqu'un d'abord facile bien que sa vie principalement nocturne et le fait qu'elle grandisse dans le temple de la déesse du Silence en fasse quelqu'un qui parle peu mais sait beaucoup écouter. Sociable, elle a une spontanéité encore enfantine et démonstrative, demeurant tactile sans y voir le mal possible. Elle est démonstrative en amitié autant qu'en amour - bien que son coeur n'ait jamais choisi qu'une seule personne qu'elle ne parvient pas à mettre de côté malgré le refus de ses sentiments.


Blanche et éthérée, la beauté albinos d'Etoile-du-Matin dénote sur le commun. Gracile comme une liane, ses longs cheveux fins comme la soie tombent jusqu'en bas de ses cuisses, souvent laissés libres, ornés de discrètes parures de perles et d'or. Les grand yeux bleus de la jeune fille donnent à son visage juvénile à la petite bouche rosée des allures de poupée aux longs cils. La peau est très blanche, si blanche qu'on la dirait faite du marbre le plus fin et l'on devine sous la peau le réseau bleuté des veines. Une taille modeste d'un mètre soixante-quatre, des membres délicats et un air fragile achèvent de la rendre moins menaçante encore. C'est encore une enfant, à sa manière, sous le minois charmant. La belle laisse peu de monde indifférents autour d'elle, grâce à ce sourire candide et profondément bon qui illumine tout son être d'une aura lumineuse.

Photosensible, l'albinos fuit le soleil, qui brûle sa peau dépigmentée et sa faible vue la laisse parfois aveuglée sous le coup des lumières trop vives. De même peine-t-elle parfois simplement à lire à la lueur d'une bougie. Ainsi est-elle de ces fleurs de minuit qui éclosent dans l'obscurité, plus blanche encore qu'en pleine lumière. Ce contraste entre son obscurité familière et coutumière est encore renforcé par ses tenues blanches et or, toujours soignées et immaculées. Pâle apparition des minuits, Lilu ignore beaucoup de choses de la vie diurne qu'elle peine tant à affronter à cause de sa particularité. Elle rêvait souvent du soleil étant petite mais elle a finalement trouvé dans l'activité nocturne du temple un rythme qui lui plait, aussi ne sort-elle qu'à la tombée du jour et particulièrement en été. Les ombres de l'intérieur du temple protègent sa fragile constitution et Lilu tombe aisément malade d'un rien, d'un courant d'air ou d'un simple bain de minuit improvisé, elle qui adore nager plus que tout. Loin d'être craintive de l'eau, elle s'y sent naturellement à l'aise. Beaucoup imaginent la jeune fille Souillée mais c'est tout le contraire : Etoile-du-Matin n'a jamais contracté la mystérieuse maladie et ce malgré son passé trouble. Est-elle immunisé ? Est-ce de la simple chance ? Une volonté divine d'épargner la blanche enfant ? Le mystère demeure entier.

La voix basse et douce illustre la personnalité délicate et soigneuse derrière l'apparence. Les gestes sont méticuleux, précis, attentifs. Il y a en Lilu une bonté qui transparaît sans cesse dans ses attitudes les plus anodines. Tactile et peu farouche, elle aime le contact avec les gens, plus particulièrement avec les Souillés dont elle s'occupe énormément.

"Maman, pourquoi le soleil il est méchant et il me blesse ?"
"Je ne sais pas, ma chérie. Mais la lune sera toujours ton amie. Regarde comme elle est grosse ce soir : n'éclaire-t-elle pas comme un petit soleil ?"

Troisième fille d'une famille d'humbles pêcheurs du petit village anodin d'Irsmun, Lilu grandit dans un environnement simple et banal malgré sa différence. Née albinos, la petite craignait le soleil et le sel qui brûlait épouvantablement sa peau et la confinait aux intérieurs. Il apparut très tôt que l'enfant serait une bouche à nourrir peu utile mais ses parents n'eurent pas le coeur à rejeter la petite pour cette raison, ayant deux autres enfants solides qui travaillaient déjà avec eux. Aussi eut-elle une vie recluse mais douce, apprenant déjà à repriser les filets de pêche et à coudre avec sa mère, à vider les poissons et à les cuisiner. Petite fée d'intérieur, elle se mêlait peu aux autres en dehors de sa famille car la nuit était son domaine et son terrain de jeu. Souvent Lilu s'échappait de la petite bicoque à la faveur des rayons de lune pour aller jouer sur la plage ou simplement regarder la mer.
Tout bascula lorsqu'elle eut sept ans. Une créature étrange et inconnue s'échoua sur la petite plage et du cadavre boursouflé du monstre vint ce que l'on appellerait la Souillure. D'abord, il ne se passa rien, le temps que les pêcheurs remontent les marais pour rejoindre la capitale et revenir, plusieurs jours s'étaient écoulés.

Lilu, malgré l'interdit maternel avait approché la créature gisant sur le sable, les yeux grands comme des soucoupes, jusqu'à se risquer à l'effleurer. Etait-ce un poisson géant ? Ou bien une créature divine venue de très loin ? Les prêtres ramenés par les pêcheurs tranchèrent : c'était là un être divin, nouveau et inconnu. Et tandis que Irsmun devenait doucement le théâtre de sinistres événements, tandis qu'on se préparait à emporter la créature, le monde devint fou.
Les pêcheurs du village commencèrent à être plongés dans une folie furieuse. Mère, fils, mari, enfants, tous commencèrent à s'attaquer, s'entre-dévorer et se déchirer. Et au milieu du chaos, Lilu cachée dans la cave parentale, couverte de sang, regardait ses parents s'entre-tuer entre les lattes du plancher.

La suite fut floue et confuse pour la petite. Elle se souvint de bras qui la soulevaient, de plusieurs voix, de l'odeur du sang. Et puis la chaleur de couvertures, le roulis du bateau. Sous le choc, l'esprit oublia ces terribles moments : combien de temps était-elle restée parmi les cadavres de ses proches ? Elle devait demeurer amnésique, une partie de sa vie occultée à jamais tandis que ceux qui allaient devenir les Ephores emportaient avec eux cette petite fille si blanche et pure que même le Mal redoutable venu des Eaux avait épargné.

"Attend ! Pourquoi tu me parles pas ?"
"Parce que les gens qui viennent te voir ils font trop peur et qu'on dit que t'es l'amie de cette déesse super bizarre..."
"Derketo n'est pas bizarre ! C'toi le bizarre !"

Lilu fut placée dans un orphelinat de Shurug et une idée germa dans l'esprit de cette poignée de prêtres tandis qu'ils posaient doucement les bases d'un tout nouveau culte : l'enfant immaculée serait un atout non négligeable dans leur culte, qui aurait besoin d'une Haute Prêtresse pour être accepté et légitime. Une petite fille survivante du cauchemar d'Irsmun ne serait-elle pas la figure parfaite ? Cependant, beaucoup de travail attendaient ces prêtres. La construction du gigantesque temple d'abord, le rapatriement du cadavre de leur déesse et la formation de cette fille de pêcheurs. Il faudrait façonner l'enfant, lui donner une éducation et le temps nécessaire à un apprentissage de lettres pour en faire leur parfait instrument.
Lilu grandit donc, dans cet orphelinat, visitée régulièrement par les prêtres supérieurs du nouveau culte de Derketo. Plus particulièrement, ce fut Taban Parmi-les-Autres qui prit soin de cette fillette lunaire qui lui inspirait tant de pitié que d'affection. Ainsi le temps passa, Lilu grandit en grâce et en bonté. On lui donna des précepteurs, on lui inculqua la danse, la musique, la broderie, le chant et tout ce qui pouvait amuser un peu l'esprit charmant. L'enfant sociable et ouverte demeurait une fille de nuit, simplement heureuse quand Taban venait la rejoindre certains soirs pour discuter avec elle. Chacun à leur manière, les Ephores devinrent la famille de coeur de la petite fille. Taban en particulier fut plus encore. Celle qu'il surnommait "mon élue" d'une voix douce ne s'effrayait pas des mutations drastiques des malheureux prêtres Souillés. Même quand Parmi-les-Autres devint méconnaissable, jamais le regard de Lilu ne varia. Jamais elle ne démontra de dégoût ou de crainte. Au contraire, l'intelligence vive et curieuse de l'enfant la poussait vers l'étude de la Souillure, suivant les travaux des pionniers du genre, encouragée par le cercle de prêtres de Derketo.

"Pourquoi pleures-tu ? Parce que tu ne seras pas Haute ?"
"Parce que je ne serais plus jamais ton élue puisque Derketo a préféré une autre que moi."
"Peu importe Derketo et les autres, pour moi tu seras toujours l'enfant épargnée par la déesse. Tu seras toujours mon élue, Lilu."

Tandis qu'approchait les douze ans de la blanche enfant, tandis que les Ephores s'interrogeaient sur l'utilité d'attendre ou non la Nuit Voilée de Lilu pour la couronner Haute, un événement imprévu bouleversa le temple. Une jeune hundra sacrifiée à la Mère en revint. Malade, presque mort mais il demeurait dans ce corps épuisé un souffle de vie. Face au miracle, les Ephores se précipitèrent sur cette incroyable aubaine que représentait celle qu'ils allaient nommer "Murmure-à-l'Océan". Et Lilu devint inutile. Elle qui avait été gâtée, choyée, parée de diamants et d'or. Celle qui était si dévouée, si studieuse et si pieuse sombra dans l'oubli. Pas pour tous. Taban demeura auprès de cette petite fille inconsolable : non pas d'avoir été évincée à un poste de pouvoir mais d'avoir perdu la grâce de Derketo.
Ce furent des mois difficiles pour l'enfant, qui vit toutes ses perspectives d'avenir se réduire comme peau de chagrin. Que pouvait-elle faire ? Qu'allait-elle devenir ? Reprendre une vie normale quand on la destinait depuis tant d'années à régner et à servir les Dieux et plus particulièrement la Mère ? Voudrait-on d'elle au temple comme simple prêtresse ? L'enfant s'ouvrit à son ami et allié depuis tant d'années. Taban promit : elle aurait sa place en temps que prêtresse lorsqu'elle serait en âge. Lilu trouva ainsi la force de revenir à ses études. Elle ne conçu aucune colère ni rancœur envers cet hundra qui était revenu des eaux, bien au contraire. N'était-ce pas un signe divin ? Un clair message de celui que Derketo avait choisi ? Lilu respecta la volonté divine et, voyant que Parmi-les-Autres continuait de la visiter, l'enfant redoubla d'efforts pour ne plus décevoir sa déesse tutélaire. Car pour quelle autre raison Derketo avait-elle détourné son regard de Lilu ? Il était évident pour l'adolescente que c'était de sa faute : sans aucun doute n'avait-elle pas été à la hauteur.

"Je vous en supplie, je n'y arriverais pas si vous êtes tous autour de moi..."
"Alors je vais rester, Lilu. Moi seul."
"Oh Parmi-les-Autres... Ne pourrais-tu pas rester à la place de ces danseurs stupides aussi ?"

L'âge de la Nuit Voilée vint finalement pour l'enfant albinos. Lilu accueillit cette nuit fatidique avec un mélange d'angoisse et d'impatience : enfin elle pourrait rentrer au temple comme prêtresse novice et servir Derketo. Elle pourrait quitter l'orphelinat, avoir sa place dans ce monde qu'elle attendait de rejoindre depuis si longtemps. Pour l'occasion, les Ephores étaient tous présents, attendant le choix de celle qui serait bientôt une adulte et non plus une enfant. Les danseurs magnifiques de Sabaoth que l'on avait mandé pour l'occasion rivalisaient de charmes mais Lilu demeurait indécise. Elle finit par choisir un jeune homme, le plus banal de tous. Mais, tandis que les prêtres supérieurs attendaient près du lit où coulerait son premier sang, l'encore-enfant sembla si bouleversée que Parmi-les-Autres ne put supporter plus longtemps le spectacle de la détresse de sa protégée. Les bras du Souillé entourèrent le corps blanc qui commençait doucement à être celui d'une femme et non plus seulement une enfant. Il demanda à ses pairs de les laisser seuls un moment et ce fut Lilu qui trancha finalement d'une voix qui ne tremblait pas : elle le voulait lui, Parmi-les-Autres, pour être son premier amant. Aussi les autres Ephores capitulèrent et les danseurs se retirèrent sans prendre la blancheur virginale de Lilu. Ce fut lui, Taban, qui la fit sienne. Ce fut dans ses bras que l'enfant devint femme et que le papillon merveilleux des sentiments réels de Lilu apparut dans le point-du-jour. Cet amour qu'elle avait si longtemps caché et tut ne pouvait plus être nié. Elle était amoureuse de Taban depuis si longtemps qu'à l'heure de lui appartenir enfin, Lilu oublia que ce n'était qu'une seule nuit, rêvant à un possible, toute blottie contre ce corps atrocement déformé mais qui savait la rassurer mieux que personne.

"Lilu, tu es mon étoile. Tu éclaires mes nuits et demeure la dernière lueur quand toutes les constellations se sont éteintes dans le point-du-jour. Je te nommerais donc : Etoile-du-Matin."
"Alors ainsi serais-je ton Etoile-du-Matin jusqu'à mon dernier souffle."

Toutes les belles histoires n'ont pas de fins heureuses. L'amour n'appelle pas toujours l'amour. Peut-être Taban s'effraya-t-il d'aimer en retour cette fille trop pure, trop jeune, trop belle. Sans doute considéra-t-il qu'il était trop monstrueux, trop vieux, trop tout. Face à la lumière de la plus belle des étoiles, le Souillé préféra l'ombre de la solitude.
Repoussée par l'amour de sa vie, la toute jeune femme se perdit dans les tâches du temple de Derketo, trouvant dans l'obscurité familière un réconfort à sa peine. La déesse l'avait oubliée, de même que celui que son coeur aimait si tendrement et Etoile-du-Matin apprit à se montrer forte. Elle se perdit dans les tâches répétitives, en faisant toujours plus que tous, trop sans doute. Malgré sa fragilité physique, elle prit soin de chacun. Elle oublia de penser à elle, trouvant dans le service divin un remède à ce chagrin qui lui broyait le coeur chaque fois que son regard tombait sur Parmi-les-Autres au hasard de ses services au temple. Ils ne se parlèrent plus vraiment et jamais Lilu n'eut plus mal que de constater que l'aveu égoïste de ses sentiments lui avait fait perdre un ami, un mentor, un parent et un amour. Elle se blinda contre tout, conservant son doux sourire mais plus distant, plus mélancolique parfois, lorsque son regard se portait vers le lac qui contenait le corps sacré de leur déesse. Et elle priait, avec ferveur. Elle priait pour les autres car elle était consciente que ce qui est perdu ne peut être rendu. Elle continua aussi à étudier la Souillure auprès des érudits de la Maison de Sagesse, tentant de comprendre pourquoi est-ce qu'elle n'avait eu cet honneur sacré.

Elle le fixe, il la fixe. Les doigts se frôlent tandis que l'objet est rendu. Puis il ne trouve rien à dire à cette enfant qu'il a faite femme deux ans plus tôt. Elle a grandi, physiquement et moralement. Elle est belle mais ses yeux sont tristes tandis qu'ils se fixent. Elle n'est plus une enfant, car il la regarde de loin depuis tout ce temps sans plus jamais oser l'approcher, conscient de n'avoir plus même figure humaine. Il est conscient de ses pêchés, conscient qu'ils ont tous choisis le mauvais messie, qu'il aurait sans doute mieux valu pour tous que ce soit Lilu qui règne sur ce temple. A présent, les Ephores récoltent les fruits véreux de leurs erreurs et ils ne sont plus que deux...

La main blanche s'attarde sur la joue parcheminée. Elle sourit enfin, Lilu, à celui qu'elle aime toujours en secret malgré les amourettes, les autres, le travail, les soucis. Malgré la peur immense et absolue de perdre encore l'un de ceux qui l'ont protégée et aimée. Malgré les changements qui s'amorcent et les nuages qui s’amoncellent dans le crépuscule, elle continue de servir Derketo et le temple. Malgré l'angoisse et ce sentiment qui n'est jamais mort. Les gens ont besoin d'elle. Les Souillés, les fidèles, les malades et les indigents ne peuvent passer après ses tracas et chagrins.

"Ils ne t'auront pas. Même si je dois en mourir pour toi."

Personnage sur l'avatar : Anastasia (Caster) Fate Grand Order
Comment avez-vous découvert le forum ? Comme d'hab', dans ma barre de nav'
Un petit mot doux ?  

Bienvenue encore une fois parmi nous avec cette petite prêtresse de Derketo !

Ceci est beaucoup trop mignon.

Hihi ma pupille !
Allez viens on va bisouter des souillés dégueulasses.

Coucou sous ce nouveau visage o/
Eh bien en fait on était pas mal à être promis à être Haut de Derketo XD
On va former un gang à la fin
Bisous

Hiiii merci tous

Stygian : Bah c'est assez différent dans son cas, c'est pas tout le clergé qui voulait, juste les fondateurs, et c'est une élue de la première heure avant qu'une meilleure élue potentielle se pointe mdr X'D Mais du coup on va faire une bande de potentiels Hauts de Derkekette ->